Introduction

Le testeur de tension induite est un appareil qui permet de mesurer la tension présente dans notre corps lorsqu’il se trouve proximité d’appareils ou de fils électriques sous-tension. La tension induite se mesure en Volts (V) par rapport au potentiel de la terre. Elle dépend de l’environnement électrique (donc du champ électrique lié à la pollution produite par le réseau 50Hz ou les appareils électroménagers qui nous entourent). Elle sera plus importante à proximité d’un ordinateur ou du cordon d’alimentation d’une lampe de chevet, et plus faible lorsque l’on s’éloigne de toute source électrique. Dès lors qu’un fil électrique est sous tension, on mesure un champ électrique autour de ce fil. C’est le cas pour toute l’installation électrique de la maison, mais aussi de tous les appareils électriques qui lui sont raccordés.

En débranchant des appareils autour de soi, on observe immédiatement des variations à la baisse dans les mesures de tension induite. Il en est de même lorsque l’on disjoncte des circuits au niveau du tableau électrique.

Qu’est-ce que la tension induite ? Définition :

La tension induite est la tension présente par effet de couplage capacitif dans le corps d’un individu lorsqu’il est isolé du sol et soumis dans son environnement proche, à la présence de champs électriques alternatifs (cas du réseau électrique 230 Volts 50 Hertz). (Pour les techniciens :  la tension induite est générée par les champs électriques environnants dans tout objet conducteur (non relié à la terre) par effet de couplage capacitif).

La tension (voltage) induite se mesure entre le corps d’une personne isolée du sol et le potentiel 0 Volts de la terre. Il s’agit d’une tension alternative ~(AC : alternating current) et non d’une tension continue (CC : courant continu).

Si ces champs disparaissent, cette tension cesse immédiatement d’exister. On dit que pour supprimer l’effet, il faut traiter la cause qui lui a donné naissance. Il s’agit d’une bonne nouvelle et c’est aussi la clé des solutions mises en œuvre pour faire chuter la tension induite dans le corps à des niveaux raisonnables.

Les principales solutions seront détaillées dans la suite de cet article. Elles visent principalement à faire baisser le niveau des rayonnements en champ électrique dans notre environnement proche.

A la différence de la tension artérielle qui ne doit être ni trop haute ni trop basse, la tension induite dans le corps devrait idéalement être la plus basse possible.

Une analogie pour simplifier la compréhension

Pour expliquer le principe plus simplement, on comparera le corps à une bouée flottant librement sur la mer. En effet lorsque le corps est isolé du sol on dit qu’il est en potentiel flottant. Lorsque la mer est complètement calme ou plate, la bouée est quasiment immobile. En revanche, si la mer est houleuse, la bouée se déplacera verticalement au rythme des vagues. La houle, de forme sinusoïdale est comparable par sa forme à l’onde de tension du réseau électrique. Plus la houle est forte plus l’amplitude des mouvements de la bouée sera forte. Il en est de même pour le corps, plus les champs électriques environnants seront de forte intensité, plus le corps sera « secoué » faisant monter sa tension induite.

 

Tension induite, une mesure très simple accessible à tous

La mesure de la tension induite est une mesure très simple accessible à tous avec du matériel peu sophistiqué à la différence des mesures des champs électromagnétiques qui réclament un peu plus de pratique pour obtenir des résultats cohérents.

Les résultats sont immédiats et fonctionnent avec tout le monde indépendamment de tout système de croyances sur un effet éventuel des ondes sur l’organisme.

Cette mesure a l’avantage de ne pas nécessiter de réaliser de nombreux points de mesure. Elle peut être complétée par des mesures des champs électriques pour la localisation précise des sources de rayonnements.

Pourquoi mesurer la tension induite sur une personne ?

Chaque organisme dispose de son propre réseau électrique interne qui peut être impacté par les champs électriques 50 Hertz.

La mesure de la tension induite d’une personne permet, en une seule mesure d’évaluer l’impact de l’ensemble des champs électriques environnants. Les valeurs sont ensuite comparées aux niveaux de référence de la biologie de l’habitat pour connaître notre niveau d’exposition et s’assurer de ne pas dépasser les valeurs recommandées. Elle permet donc d’évaluer les risques à long terme de l’exposition aux champs électriques dans notre environnement et de prendre les mesures correctives qui s’imposent. Ensuite la mesure de tension induite permet de s’assurer et de valider l’efficacité des solutions mises en œuvre.

Le corps humain, un conducteur sensible aux champs électromagnétiques

Les molécules d’eau représentent en nombre, 99% des molécules du corps humain (voir la source). Le corps, par sa forte teneur en eau est donc un conducteur naturel de l’électricité.

Les molécules d’eau sont polarisées, avec un pôle + et un pôle – comme pour des aimants. Voir détails dans ce lien

La tension induite générée par les champ électriques est alternative, elle passe par un + redescend à 0 puis descend dans le – et crée un mouvement d’oscillation des cellules.

L’objectif est donc de ne pas dépasser les plages de fonctionnement des cellules de l’ordre de quelques dizaines de millivolts. Ces éléments permettent d’appréhender les interactions avec le corps au niveau global comme au niveau cellulaire et de tenter d’expliquer pourquoi et comment notre environnement peut influencer le fonctionnement électrique de nos cellules.

Dans la réalité, les interactions entre les champs électromagnétiques, le corps et ses cellules, sont infiniment plus complexes que dans l’exemple ci-dessus. Nous renverrons les lecteurs souhaitant approfondir le sujet, sur des ouvrages spécialisés ou des publications scientifiques et médicales (l’homme électromagnétique – Cyril W. Smith et Simon Best – Ed. Resurgence).

Les personnes électrosensibles mettent souvent beaucoup de temps à faire le lien entre leurs symptômes et les champs électromagnétiques qui les entourent. L’invisibilité de ces derniers rend difficile leur prise de conscience. Le grand intérêt du testeur de tension induite réside dans sa capacité à démontrer l’influence sur le corps des champs électriques et leur impact à travers des chiffres fiables et précis. Bien entendu, cet appareil est aussi intéressant pour effectuer un suivi des améliorations apportées dans notre environnement aussi bien personnel que professionnel.

Le testeur de tension induite fait partie des premiers appareils à utiliser lorsqu’on s’interroge et que l’on commence l’analyse de son environnement. Il intervient en complément d’un appareil trois en un de détection des hautes et basses fréquences et permet d’éviter certaines erreurs d’interprétation. Il permet de conscientiser l’impact du champ électrique de basses fréquences avant de lancer les premières mesures de corrections.

Où mesurer sa tension induite ?

Le testeur de tension induite est principalement utilisé pour évaluer l’impact sur nos organismes des champs électriques environnants dans les lieux à forte présence. Il peut aussi bien s’agir d’un bureau équipé d’un ordinateur, d’un canapé, de l’espace cuisine mais l’utilisation principale et prioritaire concerne les chambres et les lieux de repos.

Pour chaque zone testée, l’importance de cette mesure s’évalue en fonction du temps d’exposition qui est le principal facteur des effets à long terme sur la santé avec les niveaux d’exposition.

En effet, c’est pendant le sommeil que le corps est le plus vulnérable aux champs électromagnétiques. Nous passons environ 1/3 de notre vie sur un lit. Les lits des chambres sont donc la priorité en terme d’évaluation d’impact. La présence de forts champs à proximité du lit est susceptible de perturber le sommeil et fragiliser l’organisme à long terme.

Dans un second temps vient l’évaluation de notre exposition au niveau des postes de travail, le plus souvent informatisés et sur lesquels nous pouvons passer un grand nombre d’heures.

Il est ensuite possible de réaliser des mesures dans toutes sortes d’endroits : canapé, fauteuils (électrique ou non), cuisine, lits médicalisés, tables de massage, etc…

Quels sont les niveaux recommandés pour évaluer son exposition ?

Des valeurs de référence pour la tension induite sont utilisées afin d’évaluer les niveaux et l’impact des champs électriques sur notre corps. Il s’agit de valeurs de précaution recommandées par l’institut de Biologie de l’habitat allemand :  Baubiologie (valeurs SBM 2015) :

• En dessous 0,01 Volt, aucune anomalie, on considère la zone comme non perturbée.

Il s’agit d’une valeur idéale sur un lit et dans la durée. Des valeurs aussi basses sont très rares de fait et s’obtiennent généralement après avoir mis en place des solutions de correction des réseaux électriques de proximité, comme par exemple des interrupteurs automatiques de champs pour supprimer la pollution autour du lit une fois la dernière lampe de chevet éteinte…

• Entre 0,01 et 0,1 Volt, on considère la mesure en faible anomalie, ce qui reste encore très acceptable dans de nombreux cas. Cette fourchette de valeurs, dans une approche simplifiée, correspond à la plage de fonctionnement de nos cellules (entre -0,08V et 0,1V) qu’il convient d’éviter de dépasser.
• Entre 0,1 et 1 Volt, on parle de forte anomalie, lorsqu’il s’agit des mesures dans l’environnement d’un lit. (On considère la tension induite acceptable jusqu’à 0,5 V en journée ou lorsqu’il s’agit d’un poste de travail informatique).
• Au-dessus d’1 Volt, il s’agit d’une extrême anomalie, qu’il convient de corriger rapidement la pollution électrique environnante pour éviter de la fatigue chronique à long terme, et bien d’autres désagréments.

Il est tout à fait possible d’utiliser des unités en millivolts qui sont plus parlantes pour notre compréhension que des valeurs en volts. En effet, 1 Volt = 1000 millivolts (mV). Certaines personnes auront tendance à considérer ces valeurs comme négligeables dès que l’on note « 0 » virgule quelque chose (ex : 0,1V), il n’en est rien car il s’agit d’une perception subjective. Pour forcer le trait on pourrait à l’inverse noter les valeurs en microvolts, un volt correspondrait alors à un million de microvolts, quantité non négligeable ! (1 V = 1 000 000 μV).

Comment mesurer la tension induite du corps ?

Un testeur de tension induite se compose d’un multimètre précis et sensible, accompagné d’une électrode à main et de ses cordons de mesure.

Vous avez peut-être déjà réalisé des mesures de tension sur une pile, une batterie ou des appareils électrique divers. Cette fois, c’est votre propre corps que vous testez !

Vous devez disposer au préalable d’une prise de courant avec une terre. Par mesure de sécurité, une vérification de cette terre est indispensable avant tout branchement.

Vous pouvez ensuite brancher les différents cordons de test et commencer la mesure à l’emplacement choisi. La personne testée doit être isolée du sol pour ne pas mesurer des valeurs proches de 0 Volts.

L’utilisateur prend simplement l’électrode en main et lit la mesure affichée sur l’écran du multimètre. Nota : le multimètre doit être en position Vac (Voltage alternatif).

Pour réaliser des mesures fiables, les personnes situées à proximité de la personne en test doivent s’éloigner car leur présence est susceptible d’influencer les mesures à la hausse. Pour vous en convaincre, il vous suffit de tenir la main libre de la personne en test et d’observer le résultat sur l’appareil de mesure.

Les mesures autour du lit doivent être réalisée dans les mêmes conditions que pendant la nuit, c’est à dire lumières éteintes. Autrement, les valeurs risquent d’être évaluées à la hausse. De même, la personne testée doit être allongée confortablement dans son lit et non en position assise, vous constaterez vous même les écarts de valeurs entre les deux positions.

Les deux cordons de test doivent être reliés au multimètre de la manière suivante :

• Cordon noir : Brancher une extrémité sur la borne COM du multimètre (fiche banane) et l’autre extrémité sur la broche de terre de la prise de courant (pince crocodile).
• Cordon rouge : Brancher une extrémité sur la borne Volt du multimètre et l’autre extrémité sur l’électrode à main.

 

Notre testeur de tension induite professionnel dispose d’une calibration automatique permettant de faciliter les mesures et d’un rétro-éclairage de l’écran bien pratique lorsqu’on fait les mesures à la nuit tombante ou lumières éteintes.

Retrouvez tous les détails et explications dans notre fiche produit. Les notices sont accessibles au téléchargement en bas de page.

Supprimer les sources d’anomalies et suivre les résultats

Après avoir constaté des mesures en anomalie, il est nécessaire d’identifier les sources et leurs emplacements respectifs pour remédier au problème et faire baisser la tension induite.

On commence généralement par débrancher un à un les appareils électriques à proximité du lit pour observer les écarts de valeurs et les conséquences sur votre tension induite :

• Lampes de chevets
• Chargeurs de téléphones
• Radio-réveils
• Multiprises ou rallonges
• etc…

Cette méthode vous permet d’analyser l’influence des principales sources de proximité et de constater par vous-même les effets de chaque source.

Vous pourrez observer par exemple qu’éloigner le téléphone portable en charge à proximité du lit ou de son bureau est un facteur important pour limiter son exposition aux ondes (ou champs) de basses fréquences.

Pour ces opérations la présence de deux personnes est recommandée, une personne en test et son assistant. La personne en test s’installe confortablement dans le lit en position allongée et sans bouger. Elle garde le testeur en main pendant toute la durée des mesures et indique les valeurs à son assistant au fil des opérations. L’assistant ou opérateur note les valeurs successives obtenues et associées à chaque changement réalisé.

Après avoir débranché tout ce qui était possible autour du lit et si les mesures de tension induite sont trop élevées, l’opérateur se place à proximité du tableau électrique et disjoncte un par un les circuits de la maison ou de l’appartement en notant pour chacun d’eux la variation dans les mesures. (Nota : En disjonctant au général, votre tension induite doit chuter à une valeur proche de 0 Volt. Dans le cas contraire, vous êtes soumis à une influence du voisinage ou du réseau de distribution public.)

Cette méthode permet de déterminer quels circuits posent problème à l’emplacement du lit. Les circuits les plus problématiques peuvent alors être neutralisés par la mise en place d’interrupteurs automatiques de champs, qui sont disponibles sur le site dans le rubrique protection contre les ondes électromagnétiques.

Ces opérations peuvent être renouvelées dans les autres chambres et lieux d’exposition longue pour corriger dans un premier temps les grosses anomalies.

Mesure des champs électriques, un bon complément à la mesure de tension induite

Un mesureur de champ électrique est souvent un complément utile pour identifier et déterminer rapidement l’emplacement des différentes sources de champ électrique ou pour confirmer les résultats. Les sources de rayonnements peuvent être visibles et facilement identifiables ou moins évidentes à détecter avec précision lorsqu’elle sont présentes dans les murs, sols et plafond. Il s’agit alors le plus souvent du réseau électrique ou d’appareils situés derrière une cloison.

En l’absence de prise de terre fonctionnelle et accessible à proximité, le mesureur de champ électrique devient indispensable car le mesureur de tension induite ne peut plus être utilisé dans ce conditions.

Plusieurs types de détecteurs d’ondes électromagnétiques permettent d’obtenir des mesures fines de votre environnement, afin de cibler ces sources les plus importantes et parfois insoupçonnées, comme le passage des câbles électriques. Pour compléter les mesures effectuées à l’aide du testeur de tension induite, on se focalisera alors sur les détecteurs basses fréquences, qui s’intéressent surtout au réseau domestique et à tous les appareils électriques branchés fonctionnant sur du 50 Hz. Ils permettent dans la plupart des cas de mesurer à la fois le champ électrique et le champ magnétique de basses fréquences.

Et les hautes fréquences dans tout ça ?

Même si cet appareil est fondamental pour évaluer son environnement électromagnétique, il est important de ne pas oublier l’impact des autres sources d’ondes électromagnétiques artificielles que sont les hautes fréquences. Elle sont liées à toutes les technologies sans fil, et nous utilisons des détecteurs de champs hautes fréquences pour les évaluer. Il convient en premier dans ce domaine d’éviter les expositions rapprochées et au contact.

L’évaluation commence le plus souvent par des objets du quotidien, en commençant par sa box WiFi, son téléphone sans fil DECT, sa télévision connectée, bien entendu les données mobiles de son téléphone portable, les réseaux de téléphonie mobile, le Bluetooth et autre objets connectés, etc…

Viennent ensuite les source dans le voisinage puis ensuite de l’environnement proche et lointain.

Nous nous devons de rappeler ici qu’une évaluation globale de notre environnement électrique est nécessaire. En effet, réduire notre tension induite est une première étape importante mais qui peut perdre du sens si l’on oublie de désactiver son WiFi ou d’activer le mode Eco DECT d’un téléphone sans-fil posé sur sa table de nuit. Il en est de même lorsque l’on oublie d’éteindre son téléphone portable la nuit ou au minimum d’activer le mode avion. (attention la fonction WiFi peut rester activée même en mode hors-ligne, veillez à la désactiver, l’indication « non-connecté » n’est pas suffisante). Retrouvez nos conseils sur le réglage des téléphones dans notre livret Hygiène électromagnétique page 29.

Il existe aussi des détecteurs polyvalents trois en un capables de mesurer à la fois les basses et les hautes fréquences.  Ils sont généralement très pratiques et faciles d’utilisation, comme l’excellent Cornet ED88TPlus.

L’étape de l’identification requiert bien souvent des appareils spécifiques, notamment lorsque les mesures sont réalisées par des professionnels du diagnostic électromagnétique. Sans ces appareils spécifiques, il reste néanmoins possible de déterminer facilement le ou les circuits électriques de la maison qui affectent le corps à un emplacement donné grâce au testeur de tension induite.

Le testeur de tension induite : un des moyens possibles pour comprendre l’électrosensibilité…

Grâce à ses mesures, le testeur de tension induite sort les ondes électromagnétiques de leur invisibilité. Avec cet appareil, on arrive à concevoir que tous les individus sont sensibles aux phénomènes électriques et électromagnétiques. Qu’on le ressente ou non, tous les organismes réagissent de manière mesurable à la présence des champs électriques. Cette mesure permet donc pour certains une prise de conscience des phénomènes électromagnétiques qui nous entourent et pour ceux déjà atteints par l’électrosensibilité, de rechercher les solutions pour retrouver progressivement plus de bien-être et de confort de vie.

Bien entendu, il ne faut pas attendre l’apparition de symptômes pour appliquer les principes de précaution, de prévention et d’hygiène électromagnétique qui ne sont rien d’autre que l’extension moderne des principes de l’hygiène de vie.

Les électrohypersensibles ne sont pas des êtres à part mais simplement des être humains plus sensibles que la moyenne ou ayant dépassé les doses admissibles par leur corps en raison de fortes expositions répétées ou  chroniques. Ce qui est bon pour les électrosensibles l’est aussi pour le plus grand nombre et en priorité pour les personnes fragiles (enfants, personnes malades, femmes enceintes ou en préparation de grossesse, jeune fille souhaitant un jour enfanter, etc…).

En réalité, tout le monde est électrosensible, qu’on le ressente ou non. Cela est facile à concevoir : un électrocardiogramme n’est rien d’autre qu’un tracé papier de l’activité électrique du cœur. Depuis de nombreuses décennies, la recherche scientifique a mis en évidence et étudié l’activité électrique intense du corps humain et explique de ce fait sa sensibilité à ces phénomènes (électriques et électromagnétiques).

Les électro-hypersensibles sont des individus qui ressentent de fortes gênes en présence d’ondes artificielles. Grâce au testeur de tension induite, ils peuvent ainsi “visualiser” et comprendre davantage ces phénomènes liés à leur environnement, mais aussi les partager plus facilement avec d’autres personnes, surtout lorsque ces dernières se montrent sceptiques. Les chiffres parlent d’eux-mêmes et sont toujours plus convaincants que de “simples” ressentis pas toujours pris au sérieux. L’acquisition d’un testeur de tension induite permet de se rassurer (en comprenant les effets) et de consolider sa position auprès de son entourage, tout en arrivant parfois par la démonstration à apaiser certaines tensions ou incompréhensions liées à l’électrosensibilité et ses symptômes.

Cet appareil fait partie des basiques-essentiels lors de diagnostics électromagnétiques professionnels, car il permet de « sensibiliser » et de démontrer directement aux personnes les effets des champs électriques dans un environnement précis ; qu’il s’agisse d’un environnement personnel ou professionnel. On rentre ici dans du concret !

Testeur de tension induite et mise à la terre du corps « Earthing »

Si vous cherchez à améliorer votre immunité aux ondes électromagnétiques en utilisant des produits de décharge du corps par la terre (Earthing), ce testeur est un allié indispensable pour vérifier leur bonne mise en place et leur efficacité.

Il permet aussi de faire un état des lieux avant de se connecter à la terre. En effet lorsque l’on connecte le corps à la terre, la tension induite disparaît au profit de courants induits proportionnels aux champs en présence. Chez geotellurique.fr, nous considérons que pour bénéficier des effets les plus profitables du Earthing, la tension induite ne devrait pas dépasser 0,5 Volt avant la mise en place des systèmes de décharge.

Une tension induite basse avant de se mettre à la terre permet de limiter les courants induits engendrés par les champs en présence à des valeurs quasiment négligeables. Dans le cas contraire, les personnes les plus sensibles peuvent ressentir une gêne ou des picotements.

Une fois cette mesure préalable réalisée ainsi que les corrections nécessaires pour passer en dessous des 0,5 Volt, vous pouvez connecter votre drap de mise à la terre et vous positionner dessus. En renouvelant la mesure, les valeurs doivent être proche de 0 Volt. Attention, cela signifie uniquement que votre système de décharge est efficace et fonctionnel. En réalité une fois à la terre, vous court-circuitez le circuit de mesure du multimètre et obtenez nécessairement 0 Volt ou des valeurs très proches de 0.

Prenons un exemple (théorique) pour illustrer ces propos : Imaginons un oiseau posé sur une ligne haute-tension 400 000 Volts et réalisons une mesure de tension entre la patte gauche et la patte droite de l’oiseau ; le résultat obtenu sera 0 car les deux pattes sont au même potentiel, (la ligne court-circuite ou shunte le circuit de mesure) et cela ne signifie pas l’absence de danger ! Si vous renouvelez l’expérience en mesurant entre une des deux pattes de l’oiseau et la terre, vous obtiendrez une valeurs très élevée et beaucoup plus significative.

 

Mesurer ses propres seuils de tolérance

Les valeurs de la Baubiologie précédemment citées sont utiles pour savoir s’il faut s’alarmer à la lecture des chiffres sur son testeur de tension induite. Cependant, cet appareil vous sera également bénéfique lorsque vous le mettrez à contribution pour estimer vos propres seuils de tolérance, si vous vous sentez électro-hypersensible.

L’électrosensibilité est en effet un véritable jeu de piste, surtout au début. Il faut sans cesse tester, comprendre, découvrir : où sont les sources gênantes ? Ma chambre est-elle suffisamment isolée pour permettre un vrai ressourcement ? Quelles sont les zones les plus atteintes de la maison ? Comment créer un espace préservé au sein de son habitation afin de profiter d’au moins une zone de calme total du côté des basses fréquences, en commençant par appliquer les bases de l’hygiène électromagnétique ? Le mesureur de tension induite est là pour vous accompagner dans votre cheminement, en vous apportant quelques réponses fondamentales.

Vous avez remarqué que vous vous sentiez particulièrement moins bien dans la cuisine, que vous dormiez mal dans votre chambre mais mieux dans le salon, malgré l’inconfort du canapé ? Mesurez la tension induite de votre corps pour traduire en chiffres les sensations que vous éprouvez. Si elles sont liées champs électriques de basses fréquences, (donc à l’électricité et aux appareils électriques), vous pourrez facilement établir une carte de votre maison en spécifiant les zones les plus nocives et les plus calmes en fonction de votre propre sensibilité. Vous pourrez aussi facilement trouver les appareils à débrancher lorsqu’ils ne sont pas utilisés. Chacun ayant des seuils de tolérance propres, vous serez en mesure de déterminer quels niveau de tension induite vous permettent de vous ressourcer ou au contraire le seuil à partir duquel vous vous sentez indisposé. Il est capital de bien se connaître soi-même pour éviter d’avancer à l’aveugle. Dans le domaine des ondes électromagnétiques, les appareils de mesure sont nos yeux pour appréhender des phénomènes le plus souvent invisibles.

Conclusion

Si vous arrivez jusqu’à cette phrase de conclusion, nous vous félicitons et vous remercions d’avoir lu cet article dans son intégralité.

Nous espérons que cette lecture vous aura intéressé, apportant certaines réponses à vos questions ou en soulevant d’autres.

Si vous souhaitez aller plus loin dans votre compréhension et votre pratique de la mesure, vous pouvez suivre les liens soulignés en bleu dans le texte ou retrouver des compléments d’information sur nos fiches produits Geotellurique.fr, et dans d’autres articles du blog existants ou à venir, ou profiter d’une de nos futures formations pour poser vos questions.

Nous sommes à votre écoute si vous souhaitez nous proposer améliorations, des correctifs ou des compléments d’information à cet article.

Nota : Cet article sera complété à l’avenir par des illustrations. Vous pouvez aussi contribuer au travail d’information du public en nous envoyant des illustrations libre de droits sur contact@geotellurique.fr